Dans ce Volume dédié aux challenges, Anne-Cécile se révèle être une figure inspirante, quelqu’un qui se nourrit de ses objectifs, qu’ils soient médicaux ou sportifs. Une rencontre avec une femme déterminée à repousser ses limites, tant sur le terrain qu’auprès de ses patients.
Nous avons voulu en savoir plus sur ce qui anime Anne-Cécile, sur ce qui la pousse à se dépasser chaque jour, entre son métier exigeant et ses ambitions sportives. Découvrez l’histoire de cette femme qui ne cesse de se réinventer.
Salut Anne-Cécile ! C’est une interview pour le volume 3 de Kleos Running. Merci d’avoir répondu présente.
Salut ! Merci à vous pour l’invitation.
Tu as dépassé tes limites l’année dernière : tu as terminé tes 2 premiers semi-marathons en 2 semaines. Sacrée performance !
Oui, je suis assez contente de ce que j’ai accompli. C’était en mars dernier, à 2 semaines d’intervalle.
Ah ouais ? C’était lesquels ?
Le semi-marathon de Paris et celui de Lille.
OK, alors comment tu as fait ? Pour une personne qui n’en avait jamais couru, ça peut paraître énorme !
Je me suis mis pas mal la pression ! [rires] Je m’entraînais beaucoup parce que j’étais stressée, je ne savais pas ce que c’était que courir 21 km. À Paris, j’ai bien géré mon effort, j’ai gardé une vitesse que je pouvais tenir sur la durée. À Lille, j’ai pu accélérer par endroits et j’ai gagné 10 minutes sur mon temps, justement parce que je connaissais déjà l’effort.
On voit beaucoup de gens viser celui de Paris. Toi, tu as fait Paris et Lille presque en même temps : lequel as-tu préféré, et pourquoi ?
Paris, c’était magique comme première expérience, l’ambiance était folle. À Lille, j’étais avec ma famille, mais le temps était horrible ! Il a plu tout le long, il faisait froid… J’ai savouré une fois rentrée chez moi. [rires] Mais sur le moment, le plaisir était là malgré tout.
Cette année, tu montes en gamme … triathlon ET marathon. Peux-tu nous en dire plus ?
Oui ! Je me suis inscrite au triathlon d’Angers en mai, un format M avec 1,5 km de nage, 40 km de vélo et 10 km de course. Un effort totalement nouveau pour moi. Et le marathon… la distance reine ! Je suis sur liste d’attente pour celui de Valence en fin d’année. En attendant, je tente aussi un trail de 24 km.
Ah oui ? Lequel ?
La SaintéLyon. Histoire de découvrir le trail avec un dénivelé raisonnable.
Bien joué, les places sont rares ! Mais comment tu t’organises avec ton métier ? Entre les nuits et les jours, ça doit être compliqué…
Je suis infirmière en réa, donc effectivement 3 mois de nuits, 3 mois de jours. Sur les périodes de nuit, je m’entraîne parfois après le travail. Mais avouons-le, après 12h de travail, à 7h du matin, aller courir demande une sacrée motivation ! [rires] C’est pour ça qu’avoir un objectif est important. Et puis, la satisfaction après l’effort, ça n’a pas de prix.
Ta famille est aussi sportive que toi ?
Oui, on a toujours aimé le sport dans la famille. Mes frères ont fait du judo et sont maintenant dans le trail. Mon copain court pas mal aussi. On est une team sportive !
Merci Anne-Cécile !
Merci Kleos.